22 Juin 2015
Porter un TShirt personnalisé est souvent une façon de s'exprimer, montrer son humour, son appartenance à un groupe, son admiration a un héros ou autre... ce n'est certes pas très chic mais c'est souvent amusant et les créer l'est encore plus.
Pourtant je ne suis pas sure que cela soit toujours facile à porter... surtout pour l'un des 3 TShirt que je vais vous montrer.
Commençons par un TShirt que j'ai fait pour Damien, c'est lui qui a choisi la couleur et le motif, le logo d'un superhéros de Bande Dessinée américaine que je ne connaissais même pas: "Green lantern". J'ai compris qu'en fait, c'est via la série de télé que Damien adore "Big Bang Theory" que Damien a eu l'idée du TShirt que porte justement son personnage favori "Sheldon" (acteur Jim Parson).
Je ne résiste pas à l'envie de vous montrer justement Damien prendre la pose près de l'étoile que l'acteur qu'il adore a sur la célèbre avenue "Walk of Fame " d'Hollywood:
Le second TShirt fait pour mon cher et tendre mari, n'a lui pas été inspiré par lui mais par un de mes moments de mauvaise humeur dont je ne donnerai pas les raisons. Il a toutefois trouvé l'idée bonne et m'a aidé a choisir les couleurs, tailles et emplacement des motifs. Il voulait aussi avoir ses initiales en petit au bas du TShirt et il l'a porté le soir même de sa réalisation !
Le motif type signalisation de route à l'avant "interdiction de boire" a été trouvé sur le net, une image jpg que j'ai vectorisé et découpé avec ma Cameo.
A l'arrière, un slogan qui fait référence au fameux "Boire ou conduire il faut choisir !" en jouant un peu avec les mots cela laisse une petite place à l'humour...
Polices Archivo Narrow, Grand Hotel et Stencil.
Le troisième TShirt m'a lui été inspiré par la lecture d'un passage d'un roman écrit par une amie française qui réside à Houston.
Je vous laisse lire le passge en question :
'Vivienne déchira une photo avec lesdites hypocrites et jalouses. Puisqu'on était dans un grand jour de ménage personnel, elle voulait aussi envoyer bouler des cousins distants depuis plus de vingt ans à cause de différends familiaux ridicules (qui ne concernaient pas leur génération, en plus), mais qui avaient récemment émis le souhait d'être hébergés -pour visiter Londres à moindre frais, pas par désir de s'intéresser à elle, ni connaître sa vie, « ne nous leurrons pas, Jacques ».
Ou encore mettre fin à des pseudo« amitiés » dont elle était la dupe, quand, venues plusieurs fois chez elles, ces soi-disant « amies » n'avaient pas eu le minimum de correction de rendre les invitations.
Du balai, les rabat-joie ; oust !
« Dehors les profiteurs qui ne donnent rien d'eux même, ni un peu de leur temps, ni de leurs pensées, qui ne vous présentent pas leurs amis, mais sont toujours prêts à se connecter avec les vôtres sur les réseaux sociaux. »
Inspirée, Vivenne considérait des cartes de vœux impersonnelles accrochées à un ruban devant la fenêtre, elle les déchira dans la longueur, les jeta en l'air.
« Adios bitchachos ! J'arrête de me creuser le ciboulot à savoir ce que j'ai bien pu faire pour mériter d'être traitée sans bienveillance par vous, bande de garces jalouses. Ah, ben tiens, rien ! Je vous fous à la porte de mon esprit, et de ma vie ! J'augmente le loyer, j'électrifie la barrière ! Vous n'occuperez plus mes pensées for free42. Les raclures et les tocards, allez rôtir en enfer ! » hurla-t-elle.
Elle jeta d'autres photos épinglées sur le grand pêle-mêle, disséqua méthodiquement un petit quilt - d'un goût assez discutable - offert par l'une d'elles, jeta aussi un cadre en forme de Tower Bridge.
Elle bazarda aussi d'autres photos de sa famille et de sa belle-famille, comme pour purger de sa vie les rancoeurs et les tensions, les reproches et les remarques méchantes sur ses aspirations ou ses réalisations, avant de prendre ses pinceaux. Cette mise au point lui avait donné un élan formidable. Vivienne se sentait libérée. Elle n'avait aucun compte à rendre à des Madames « Pia-pia », médiocres incapables de faire autre chose que se colporter des ragots sans considérer leurs propres travers. La fameuse poutre et la paille...
Elle ouvrit la fenêtre, respira un grand coup l'air frais en proclamant : « Dans ma vie, il n'y a que des relations épanouissantes, je suis dans un énergie positive et je rencontre des personnes positives... »
Elle vida la poubelle dans le container du jardin et cracha sur les photos .
« Considérez que je vous pisse dessus, tas de crevures ! Ohoh, je me lâche on dirait, Maman ne serait pas contente. Ben toi aussi, je te fous à la porte de ma vie ! »
Surprise de la virulence de ses propres paroles, elle sourit. Un rire nerveux la secoua, la soulageant d'un poids -cette « pierre sur l'estomac dont son amie martiniquaise Esperança parlait parfois, elle rit longuement. C'était simple au fond, de revendiquer son propre pouvoir, son autonomie, il suffisait d'y croire et de se lancer
« ADIOS BITCHACHOS ! Très bon ça, comme slogan ! Je devrais mettre ça sur un T-shirt ! »
Son rire retentit dans la cuisine. Elle se servit un fond de Bénédictine, toasta à Alastair et aux livres de restauration d'estime de soi avant de remonter dans son antre.
« Je suis invincible, ce matin ! »
L’exaltation lui donnait la sensation d’être vivante d’une ardeur inconnue. Un mal de tête pointait. Elle entrait dans un corps-à-corps créatif épuisant avec la peinture, la promenade la veille avec son alter-ego avait inspiré des images et des émotions nouvelles.'
Ce roman parle d'un sujet peu souvent traité je trouve, celui de la crise de milieu de vie d'une femme (d'où son titre "Quarantaine Blues") qui en plus, se trouve être dans ce roman une expatrié française... Je vous conseille vivement sa lecture cet été. Vous pouvez le commander sur Amazon en version papier ou numérique sur vos tablettes ICI
Voici donc le TShirt que ce passage de livre m'a inspiré:
J'ai utilisé la police de caractère Yikes et une "calavera" une tête de mort mexicaine, un fichier acheté sur le site Silhouette design store. A l'arrière, c'est mon prénom d'origine basque espagnol... Le vinyl thermocollant est de marque Sisser et de couleur dorée. Pour la traduction, je dirais qu'il s'agit d'un mélange d'espagnol mexicain et d'anglais que l'on pourrait traduire par un "Adieu les garces!" Heu, je pense que cela reste quand même un peu moins vulgaire dit en "angloespagnol", vu qu'ici, le mot "bitch" certes d'un usage vulgaire et si souvent utilisé que son sens est devenu moins ... fort... LOL (désolé maman).
Il ne me reste qu'une semaine avant de repartir de l'autre côté de l'Atlantique pour 6 semaines. Je vais donc mettre ce blog en vacances et vous souhaiter de vous aussi passer un bel été où que vous soyiez.
Hasta la vista et see you soon, y'all !!!
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